Emotion positive versus émotions négative

Si vous l’acceptez, j’aimerais partager avec vous une partie de mes ressentis sur les émotions ou plutôt des interprétations qui sont faites sur les émotions.

En effet, j’entends ici et là, même de la part de personnes qui se disent spécialistes, qu’il y aurait des émotions positives & des émotions négatives.

Voici les définitions que vous pouvez retrouver sur le web:

J’ai lu lors de recherche sur « le Web », des définitions trop succinctes du type « État affectif intense, caractérisé par des troubles divers (pâleur, accélération du pouls, etc.). »

La définition la plus proche de ma perception vient du Larousse : « Réaction affective transitoire d’assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l’environnement. »

Sur Wikipédia, la définition est un peu plus complète :
Le mot « émotion » provient du mot français «émouvoir».
Le mot « émotion » est basé sur le latin emovere, qui signifie « hors de » et movere signifie « mouvement ».
L’émotion est une expérience psychophysiologique* complexe et intense de l’état d’esprit d’un individu animal ; cette expérience a un début brutal et une durée relativement brève) ; cette expérience est liée à un objet repérable lorsqu’il réagit aux influences biochimiques (internes) et environnementales (externes).
L’émotion est associée à l’humeur, au tempérament, à la personnalité et à la disposition, ainsi qu’à la motivation.

Voici une définition complète et simple:

Nicolas Boileau-Despréaux disait « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément ».

L’émotion est un réaction physiologique suite à un événement qui peut être interne (douleur par exemple) et/ou externe.
Sachez que l’émotion était auparavant appelée « humeur »; elle était perçue comme une substance liquide sécrétée par un organisme vivant (CF https://www.cnrtl.fr/definition/humeur).
C’est la raison pour laquelle la personne qui vit une émotion est dite émue; elle ressent donc une réaction physiologique qui la met en mouvement; e but réel & la finalité de l’émotion est de créer une vibration, nous mettre en mouvement.

Il n’y a pas, selon mes croyances, d’émotion positive ou d’émotion négative.

Les situations modèlent nos pensées.

En effet, toute notre conscience est focalisée sur les conditions et circonstances environnantes ; les informations que nous recevons, les événements que nous observons et les situations qui se produisent… captent toute notre attention.

Nos pensées sont donc très largement influencées par l’analyse que nous réalisons des situations que nous vivons.

Une des raisons à cela:
Nous croyons que la situation globale dans laquelle nous nous trouvons est, le fruit, le résultat, la conséquence de nos choix passés, uniquement.
Si notre situation globale est appréciée: c’est uniquement grâce à nous.
Dans le cas contraire, si notre situation globale est insoutenable, c’est uniquement à cause de nous.

Nos pensées modèlent notre subconscient.

Nos pensées positives ou négatives s’imprègnent naturellement dans notre inconscient et encore plus rapidement lorsqu’elles passent en boucle ; ces pensées finissent par définir notre paradigme, notre point de vue au sens propre comme au sens figuré.

personne sous stress sévère

Nos pensées puis notre subconscient modifient nos perceptions qui engendrent les types d’émotions que nous vivons face aux situations.

Que se passe t’il lorsqu’une situation, un événement ou une information interne et/ou externe apparaît ?

Nous nous positionnons sur notre point de vue habituel, au sens propre.
Nous en faisons la même traduction habituelle, notre point de vue classique, au sens figuré.

La traduction que nous faisons de la situation, de l’information ou de l’événement… va engendrer une ou plusieurs émotion(s), une ou plusieurs réaction(s) physiologique(s).
Cette/ces réaction(s) physiologique(s) modifie(nt) à son/leur tour notre perception de la situation en fonction de notre capacité à manager notre état.

Notre interprétation, notre représentation, notre point de vue sur la situation, de l’information ou de l’événement dans l’espace est donc bien à l’origine de l’émotion que nous ressentons.

Nos émotions sont des plus values pour nous

Cette émotion modifie à son tour notre perception en fonction de notre capacité à en gérer le besoin d’action associé.

La plus-value de l’émotion est qu’elle nous informe, elle nous invite à nous mettre en action(s) pour retrouver une situation plus appréciée.

L’état émotionnel nous prédispose donc à certaines réactions, certaines réponses, certains choix.

Nous pouvons apprendre à utiliser nos superpouvoirs

In fine, la problématique n’est pas l’émotion ; c’est la façon selon laquelle nous l’appréhendons :

Soit nous ne savons pas l’interpréter:
Lorsque nous n’avons pas de connaissances suffisantes pour savoir quoi faire dans cette situation, nous nous précipitons pour la faire disparaitre par tous les moyens; nous agissons à l’aveugle, y compris par des actions complètement inadaptées.
L’émotion stagne et fini par se dégrader et un état qui va s’imprégner profondément en nous.
Les conséquences sont, le plus souvent, désastreuses, encore plus dramatiques pour nous & pour notre environnement.
Soit nous savons l’interpréter (Intelligence émotionnelle):
Lorsque nous avons suffisamment de connaissances pour savoir quoi faire dans cette situation, nous choisissons les actions adéquates pour nourrir le besoin associé.
Alors, cette émotion s’envolera d’elle-même car nous avons pris la bonne décision; nous avons réalisé la bonne action, celle qui est adaptée; notre écologie s’est améliorée.
L’émotion s’en ira progressivement, son message ayant été délivré et entendu.
Les conséquences sont, le plus souvent, bénéfiques, encore plus épanouissantes pour nous & pour notre environnement.

Nous pouvons apprendre à manager nos émotions pour mieux appréhender les situations que nous ne pouvons toutes prévoir.